Hortau de Québec (hortau.com) vient de recevoir une contribution financière de 5,9 M$ du ministère de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, accordée par l’entremise de Technologies du développement durable Canada (TDDC), ce qui lui permettra de pousser encore plus loin sa technologie qui aide les producteurs agricoles à obtenir une performance accrue tout en protégeant l’environnement.
« Le constat sur lequel reposent toute notre recherche et le travail des quelque 80 employés d’Hortau au Canada et aux États-Unis est que l’agriculture utilise 40% de la superficie habitable de la planète et 70% des ressources en eau, a souligné d’entrée de jeu Jocelyn Boudreau, co-fondateur et président-directeur général d’Hortau. Plus de 7 milliards et demi d’habitants en dépendent pour leur survie et leur santé. Tous les secteurs économiques en dépendent aussi. La population atteindra 10 milliards en 2050 et, selon l’ONU, si nous n’arrivons pas à produire plus d’aliments avec moins d’eau et moins de terres agricoles, il faudra 2 planètes pour nourrir tout le monde. »
L’objectif d’Hortau est donc de développer le premier modèle prédictif et de contrôle global des productions végétales pour augmenter significativement les rendements et la productivité tout en réduisant les intrants comme l’eau, les engrais, les pesticides et l’énergie. La nouvelle technologie, dite Multivariée, redéfinit les besoins, les méthodes de diagnostic et l’approche des interventions agronomiques selon une technologie entièrement informatisée avec des mesures en temps réel et en continu. Elle apporte également des réductions significatives des intrants, de la pollution et des GES en fonction des volumes de récoltes produites. Hortau a été le pionnier de l’Internet des Objets en agriculture en développant cette approche depuis 2008.
Deux sites de développement de la technologie Multivariée seront implantés en 2018 au Canada et trois sites aux États-Unis. Les sites canadiens et un site américain sont réalisés en partenariat de consortium avec les entreprises agricoles, Les Fermes Tri-Jardins, productrice de pommes de terre dans la région de Drummondville, Les houblons des jarrets noirs, productrice de Houblon à St-Bernard dans la région de la Beauce, ainsi que Western Potatoes, productrice de pommes de terre au Colorado et au Nebraska. Dans l’ensemble du projet, plusieurs centres de recherche seront également impliqués comme partenaires stratégiques ainsi que deux autres producteurs agricoles californiens dans les cultures d’amandes et de raisins.
« Notre nouvelle technologie produit des bénéfices environnementaux et économiques pour les producteurs, conclut Jocelyn Boudreau, et son déploiement favorisera un grand nombre de fournisseurs canadiens qui alimentent notre centre de production de Lévis où, plus de 45 employés, travaillent au développement, à l’assemblage et au support de notre technologie. »
La croissance anticipée sera fortement créatrice d’emplois de haute qualité au Québec et au Canada, tant chez Hortau et que chez ses nombreux fournisseurs. Dans le cas d’Hortau, à Lévis, le personnel est appelé à au moins doubler d’ici les 5 prochaines années grâce à ce déploiement. Le marché actuel est celui des cultures irriguées de haute valeur (fruits, noix, légumes, etc.). Hortau entend poursuivre son expansion internationale dans les années à venir par l’entremise d’alliances stratégiques avec les grands joueurs de l’industrie agricole.
La technologie développée par Hortau a été reconnue plusieurs fois en 2017, notamment avec le prix de l’innovation du nouveau produit d’irrigation intelligente 2017, présenté par Frost & Sullivan, au Global Cleantech 2017. Hortau figure maintenant sur le Top 100 du palmarès des entreprises à surveiller selon Global Cleantech, une liste qui reconnaît les organisations émergentes qui attirent l’attention des investisseurs du marché. Plus de 12 300 entreprises, de partout dans le monde, sont listées dans ce palmarès. Hortau a également été ajouté à la liste du THRIVE AgTech des 50 meilleures entreprises qui façonnent l’avenir de l’agriculture pour 2018, selon AgFunder News.